Une goutte, deux gouttes, trois gouttes
Le regard fixé au plafond mes pupilles tremblent à chaque petite ondulation
Les bras troués soigneusement disposés parallèlement à mon corps
Frémissent mes membres, se crispe mon échine
Enfin retentit discrètement le petit cliquetis de la fin du supplice
Ondule le sérum qui parcourt douloureusement mes veines
La chair abandonnée s’endort
La raison de sa prison s’enfuit
Les voix ne sont plus que des ondes
Les images ne sont plus qu’éclats
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